Oklahoma City

A l'entrée du National Cowboy Heritage Museum se trouve une scupture de James Earl Frazer qui trône au milieu du hall.: la représentation poignante d'un indien Cherokee sur son cheval arrivés à fin du sentier des larmes, une déportation longue de 1750 km du peuple Cherokee dans des réserves établies dans les États du Sud Est. Cette oeuvre, superbe, est l'image d'un peuple vaincu. Dans le musée même, où une grande partie est à la gloire des pionniers, notamment au travers de l'histoire des westerns,une espace est réservé aux Indiens, dits "américains natifs", et témoigne de leur Culture et de leurs souffrances.

Cette évocation des exactions passées lors de la conquête de l'Ouest ressemble à une forme de repenti du gouvernement américain... Aujourd'hui environ 50 000 Amérindiens vivent sur le continent et veillent au maintien de leurs traditions afin de conserver la mémoire essentielle de leur peuple face au géant américain.

Le musée fait une belle part au sport national: le rodéo. Cette activité, qui pour nous reste attachée aux bons vieux westerns, fait partie intégrante de la culture américaine et les vainqueurs sont parés de tous les honneurs.

J'ai bien aimé cette vitrine à la gloire d'une championne de rodéo, dans cet univers d'hommes.

Une autre galerie du musée reconstitue un village du far-west : bienvenue dans mon saloon !

En repartant de Shamrock, nous nous sommes arrêtés à l'U-DROP INN, avec sa station service Art déco rénovés dans le respect du style Route 66. Cette station a inspiré l'atelier de Ramone dans Cars.

Nous avons été reçus avec gentillesse par une dame agée et dynamique : un autre beau souvenir de la 66!

On a noté: les musées et boutiques de souvenirs sont souvent tenus par des personnes qui auraient largement dépassé l'âge de la retraite chez nous. Nécessité ou plaisir de garder une activité qui leur permet de garder un lien social? Ce qui est sûr c'est que c'est par des  séniors que nous avons tété accueillis le plus chaleureusement.

Dans les plaines du Texas

Le Texas est constitué de plaines arides à perte de vue, c'est un paysage d'une beauté sauvage et grandiose. C'est en voulant emprunter un vieux (très vieux) tronçon de la 66 et en utilisant une carte que nous avait donné notre hotesse de l'U-Drop Inn, que nous nous sommes retrouvés sur une piste de moins en moins praticable au milieu de nulle part. J'ean-Loup est un habitué des pistes et cela ne lui a pas fait peur, malgré notre imposante monture...

Cela nous a permis de goûter pleinement le calme et la sérénité de cet environnement sans limites. Hélas nous avons été contraints de rebrousser chemin car la piste a purement et simplement débouché sur un champ de broussailles.

Ce qu'on peut retenir c'est que si l'on tient à suivre la Route 66, on sait quand on part mais jamais le temps que cela nous prendra!

Mac Lean

Une station d'essence de dessin animé !!! Il s'agit de la station Phillips 66, la première du Texas qui a été construite en 1929 et a été remarquablement restaurée. Je m'amuse beaucoup !

 J15, Amarillo, Texas, 30 septembre 2014

S'il y a une seule chose que l'on peut retenir d'Amarillo, c'est le CADILLAC RANCH: A la demande d'un milliardaire Texan et pour présenter l'évolution de la marque, des artistes ont  planté dix modèles de Cadillac de 1948 à 1964, le nez dans la terre, en suivant (parait-il) le même angle au sol que les pyramides égyptiennes. Elles tronenet ainsi au mileu d'une vaste plaine. Elles sont recouvertes de couches successives de peinture à la bombe faites par tous ceux qui ont voulu les marquer de leur passage. Nous y avons laissé nous, un discret souvenir...